Projet SENEGAL

Bilan du Projet SENEGAL 2019-2021

Par FRANCOISE BAIZET BOYRIES, publié le mardi 21 septembre 2021 10:11 - Mis à jour le mardi 21 septembre 2021 10:11
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Compte-rendu du projet - juillet 2021

 

Réunion skype du 15 juillet 2021

sur le projet d’échanges scolaires entre collèges de Samécouta et d’Entrelacs
 

 

Participants :

Saliou Diallo pour KEOH

M le Proviseur du collège/lycée de Samécouta

Françoise Baizet-Boyries pour le collège Jacques Prévert

Jean-Pierre Perron, Thérèse Pallavicini et Marie-Françoise Philippe pour Communes Solidaires

 

Excusé car empêchement : M le Principal du collège Jacques Prévert

 

Quelques rappels par Jean-Pierre :

- Le projet a été largement soutenu par le département de la Savoie : 2500 € alloués la première année scolaire pour un budget global de 11000 € et 3000 € alloués la seconde année pour un budget de 7500 €.

- Le projet a été planifié de façon détaillée par année scolaire.
Un rapport technique et financier a été établi après la première année scolaire.
Le projet a dû s’adapter du fait des confinements et des contraintes sanitaires.

- Dans le collège de Samécouta, la première année a été consacrée à sensibiliser aux problèmes environnementaux et à l’agriculture durable. La seconde année, les collégiens ont travaillé sur les droits des enfants et des filles.

- Le collège d’Entrelacs avait pour objectif de faire découvrir une autre culture aux collégiens et de les faire s’interroger sur l’alimentation et l’environnement pour échanger sur ces sujets avec leurs pairs sénégalais.

 

Bilan du proviseur de Samécouta :

Le projet a permis aux élèves impliqués dans le projet de faire des sorties scolaires, ce qui est une nouveauté.

Le travail sur le terrain avec un prestataire a été très intéressant.

 

Réflexions de KEOH

Le plan de travail des activités et le bilan financier ont bien été réalisés pour la première année scolaire.

Malgré les contraintes sanitaires liées au Covid, les activités ont pu se poursuivre à Samécouta au niveau communautaire.

La difficulté d’impliquer le corps professoral au niveau du collège a été un point faible de ce projet d’échange.

 

Bilan du collège d’Entrelacs :

3 points très positifs.

- La création d’un gouvernement scolaire, calquée sur le modèle sénégalais.
Auparavant, existait dans le collège un comité de vie collégienne qui menait un projet. L’élection du gouvernement scolaire avec différents ministères a permis aux élèves de monter plusieurs projets. Tous les projets n’ont pas pu être menés à bien du fait de la crise sanitaire. (Les élèves ont été confinés de mars à juin 2020. Peu ont repris en présentiel en juin. Pour la seconde année scolaire, difficultés liées au fait que les classes ne pouvaient pas être brassées et qu’elles ne pouvaient pas sortir).

Le gouvernement scolaire est une structure très intéressante qui devrait perdurer au-delà du projet.

 

- Le projet a permis de découvrir le Sénégal : la situation du pays, son histoire, sa gastronomie, sa littérature, ses liens avec la France, de visionner des films se déroulant au Sénégal…

Les présentations envoyées par le gouvernement scolaire de Samécouta sur son établissement ont été exposées dans le hall du collège ainsi que le travail sur la culture du fonio et la découverte des problèmes environnementaux de Kédougou.

Les élèves ont bénéficié d’animations autour des contes africains et d’un atelier de danses africaines.

Certains projets n’ont pas pu aboutir : travail sur les langues, atelier couture avec les tissus africains.

On peut retrouver tout ce qui a été fait dans le cadre du projet dans le site du collège Jacques Prévert dans les onglets « Gouvernement scolaire »  et « Projet Sénégal ».

 

  • Troisième point fort du projet : le travail sur l’alimentation et l’environnement.

Le thème de l’alimentation a été travaillé. Malheureusement, le travail prévu autour de la gestion des déchets n’a pas pu aboutir.

Le projet a été le déclencheur pour que le collège s’engage dans une démarche de labellisation EDD « Établissement de Développement Durable » qui a abouti.

 

Réflexion sur les échanges entre collégiens qui étaient au cœur du projet :

Avec la crise sanitaire, les échanges prévus n’ont guère pu avoir lieu.

La plateforme collaborative n’a pas pu se mettre en place.
Quelques échanges par skype seulement ont pu se dérouler.

Les collèges ont cependant échangé des contes.

Le collège d’Entrelacs regrette que ces échanges aient été difficiles à réaliser car trop compliqués.

Le proviseur de Samécouta précise que les conditions matérielles (pas d’électricité dans le collège, pas l’habitude pour les élèves d’utiliser l’informatique…) ne permettaient guère ces échanges.

Keoh a dû s’appuyer sur l’Echo des collines pour pallier l’absence d’équipement du collège.

Le projet a cependant permis au collège d’acquérir un groupe électrogène et un box de connexion. Les élèves ont ainsi pu s’initier à l’outil informatique.

Un des points positifs a été d’améliorer l’équipement du collège.

Les collégiens de Samécouta ainsi ont pu découvrir pour la première fois un échange Skype et aussi un peu de la culture française.

Des panneaux solaires permettraient d’améliorer l’équipement de l’établissement en alimentation électrique. Un projet est à l’étude.

 

Fin du projet :

- En fin d’année, le projet s’est conclu au collège Jacques Prévert avec un repas africain et avec une représentation de danses africaines par les collégiens qui ont participé à l’atelier danses.

- Le projet est en train de se terminer à Samécouta, l’année scolaire finissant le 15 août au Sénégal.

Après 14 séances de formation sur les droits des enfants et des filles, 6 sorties vont être organisées.
Un journal va être réalisé. Il sera envoyé au collège d’Entrelacs qui est vivement intéressé par ce travail sur les droits des filles. Il sera exposé dans le hall et mis en ligne sur le site du collège.

A Samécouta, le travail sera présenté en fin d’année dans une journée ouverte aux parents et aux autorités locales.

Les cours de renforcement destinés aux filles ont porté leurs fruits. Le proviseur se réjouit que pour le concours « Miss match », réservé aux collégiennes, ce soit une élève de son collège qui a eu la seconde place.
Il espère que le travail sur les droits des filles mené grâce au projet contribuera à un changement des mentalités par rapport à l’éducation des filles.

- Reste à faire le bilan financier du projet.

Il faudrait qu’il soit terminé pour septembre car Communes Solidaires doit envoyer au département de la Savoie un rapport technique et financier pour la seconde année du projet.